

Averses sans parapluie
Roman
À travers quatre cieux tourmentés, les personnages se démènent du mieux qu’ils le peuvent.
D’abord, sous le ciel du quotidien, à la fracture de mondes inquiétants, ils pénètrent dans un univers où il y a des relents de latin, des passages par Strasbourg, les noces d’un certain Bigorneau, un libraire d’occasion, les sermons d’un curé farouche, ainsi que des aventures d’outre-terre et d’outre-mer. Sous le ciel des sentiments, cette fois, c’est l’amour, toujours l’amour, toujours difficile, avec un beau Jeannot et une grande amie, un saule pleureur, un coup de fil fatal, une Marguerite qui n’attend plus rien, un certain Robert dans une douce dérive. Sous le ciel de la fantaisie se tapit l’ombre de l’Immortel, un jardin suspendu, un apprenti sorcier et une Madame Bovary intertextuelle, ainsi qu’un beau masque, et une revanche des berceaux. Enfin, sous le ciel du pays incertain coulent les larmes d’une jeune fille dans un grand pays enfin retrouvé.
Attendez-vous à de lumineuses révélations quand le soleil perce à travers les nuages.
À propos de 25 ans de nouvelles québécoises par ses meilleurs nouvelliers et nouvellières (1996-2020)
Le blog de Dédé blanc-bec
25 ans de nouvelles québécoises par ses meilleurs nouvelliers et nouvellières (1996-2020), Juillet 2022Avec Michel Lord comme guide, on entreprend un périple embrassant plus large que les seules vingt-cinq années annoncées dans le titre. C’est que le quart de siècle qu’il revisite a pris naissance à même un terreau riche où tant et tant de nouvelles plongent profondément leurs racines. Des liens sont mis en évidence par le spécialiste, liens souvent très étroits entre les auteurs qu’il présente.
Les amateurs de nouvelles consulteront avec bonheur ce répertoire. Les enseignants des niveaux secondaire et collégial s’en inspireront. Les écrivains eux-mêmes y trouveront leur profit.
Denys Gagnon, écrivain
25 ans de nouvelles québécoises par ses meilleurs nouvelliers et nouvellières (1996-2020), Janvier 2022
— « Et ce livre, cette somme, se lit comme un roman. » Louis-Philippe Hébert, éditeur
Comme il a raison, cet éditeur, et comme il mérite qu’on le lui dise ! Car cette rétrospective aurait pu n’être qu’un catalogue pour érudits. Mais Michel Lord a toujours parlé de livres et de littérature comme d’organismes vivants (ce que c’est bel et bien, mais que peu de gens savent reconnaître… et, surtout exprimer), dont la réalité alterne doutes et réussites, incertitudes, flottements, puis coups d’éclat. L’art sait où il va, et Michel Lord en retrouve la trace, peu importe où il dépose un texte, une aventure, une intrigue, un personnage. Et, comme doit le faire un critique (un vrai critique, qui sait aussi bien écrire qu’il sait lire), il nous indique où regarder, et (sans pourtant jamais pontifier) comment voir pour tout voir : un homme de lettres qui, par la largeur de ses vues, la qualité de son travail et ses propres dons de narrateur, justifie à sa façon l’écriture persistante (et triomphante) de ceux qui écrivent.