Une vie comme un casse-tête, un puzzle en mille morceaux ramenés à quarante fragments comme des estampes dépeignant les hauts et les bas d’un Trifluvien courant à travers l’existence pour rassembler les morceaux épars de sa vie.
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Sortie 182 pour Trois-Rivières

Récits de disparitions, catastrophes et mille merveilles

michel lord

Maintenant que je me suis mis à l’écriture «fictive», disons narrative et autobio…, je me permets de verser baume et venin sur mon passé, mon présent, pour la plus grande gloire… de rien. Juste comme ça, sans avoir de plan précis, comme pour ce texte improvisé, sans vouloir faire ma Comédie humaine ou mes Rougon-Macquart, ou mon petit Anatole France, ma Recherche du temps perdu, oui mais, un nuage passe et un gros, mon petit Jacques Ferron dans son Arrière-cuisine, mes Originaux et détraqués à moi, ou pour traduire, à l’instar de Gabrielle Roy, mes détresses et mes enchantements, ne me trouvant pas le génie, tant s’en faut, de ces monstres sacrés.

Allez, ce ne sera pas mon Voyage au bout de la nuit, même si, côté style, ce n’est pas l’envie qui manque. Ni l’ambition, mais je me trouve chanceux d’avoir cette énergie qui me pousse à rédiger, après tous ces empilements de récits vénérables, ces tout petits fragments narratifs à travers lesquels je rends compte à ma façon des beautés et des laideurs du monde qui a été le mien et qui continue de l’être en ce siècle de misère. 

2020 | ISBN: 9778983785377 | Éditions de la Grenouillère, vécu | 200 pages

Ce roman endiablé et cru fascinera les lecteurs et lectrices curieux de
« l’autre génération », celle qui les a précédés et qu’ils envient tant.
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Le bain

Roman

michel lord

L’écrivain et critique Michel Lord est né en 1949 à Trois-Rivières d’une famille peu fortunée. Il déniche dans ce roman les ficelles nécessaires pour témoigner de son évolution vers une vie meilleure, mais aussi pour faire l’histoire intime d’un Québec qui quitte l’ère de Duplessis pour découvrir sa véritable identité.

Le passage entre les deux mondes ne se fera pas sans meurtrissures. Commune de hippies, groupe de gars et de filles fascinés par l’art et la littérature, les émotions qui accompagnent la cohabitation, la découverte de la sexualité, de l’amour, de la jalousie, tout se combine pour que cette entrée dans le Québec moderne multiplie les péripéties et tout à coup soit frappée par une tragédie.
Cette fiction est aussi un témoignage. L’auteur y jette un éclairage brillant sur ces années de bonheur et de détresse où tout le monde se cherche, même le Québec politique.

Novella menée comme un véritable tour de force, le court roman nous en dit long sur qui nous sommes.

2023 | ISBN: 978-2-924758-73-1 | les Éditions de la Grenouillères

À propos de 25 ans de nouvelles québécoises par ses meilleurs nouvelliers et nouvellières (1996-2020)

Avec Michel Lord comme guide, on entreprend un périple embrassant plus large que les seules vingt-cinq années annoncées dans le titre. C’est que le quart de siècle qu’il revisite a pris naissance à même un terreau riche où tant et tant de nouvelles plongent profondément leurs racines. Des liens sont mis en évidence par le spécialiste, liens souvent très étroits entre les auteurs qu’il présente.

Les amateurs de nouvelles consulteront avec bonheur ce répertoire. Les enseignants des niveaux secondaire et collégial s’en inspireront. Les écrivains eux-mêmes y trouveront leur profit.

Article complet

« Et ce livre, cette somme, se lit comme un roman. » Louis-Philippe Hébert, éditeur

Comme il a raison, cet éditeur, et comme il mérite qu’on le lui dise ! Car cette rétrospective aurait pu n’être qu’un catalogue pour érudits. Mais Michel Lord a toujours parlé de livres et de littérature comme d’organismes vivants (ce que c’est bel et bien, mais que peu de gens savent reconnaître… et, surtout exprimer), dont la réalité alterne doutes et réussites, incertitudes, flottements, puis coups d’éclat. L’art sait où il va, et Michel Lord en retrouve la trace, peu importe où il dépose un texte, une aventure, une intrigue, un personnage. Et, comme doit le faire un critique (un vrai critique, qui sait aussi bien écrire qu’il sait lire), il nous indique où regarder, et (sans pourtant jamais pontifier) comment voir pour tout voir : un homme de lettres qui, par la largeur de ses vues, la qualité de son travail et ses propres dons de narrateur, justifie à sa façon l’écriture persistante (et triomphante) de ceux qui écrivent.

Avec Michel Lord comme guide, on entreprend un périple embrassant plus large que les seules vingt-cinq années annoncées dans le titre. C’est que le quart de siècle qu’il revisite a pris naissance à même un terreau riche où tant et tant de nouvelles plongent profondément leurs racines. Des liens sont mis en évidence par le spécialiste, liens souvent très étroits entre les auteurs qu’il présente.

Les amateurs de nouvelles consulteront avec bonheur ce répertoire. Les enseignants des niveaux secondaire et collégial s’en inspireront. Les écrivains eux-mêmes y trouveront leur profit.

Article complet

« Et ce livre, cette somme, se lit comme un roman. » Louis-Philippe Hébert, éditeur

Comme il a raison, cet éditeur, et comme il mérite qu’on le lui dise ! Car cette rétrospective aurait pu n’être qu’un catalogue pour érudits. Mais Michel Lord a toujours parlé de livres et de littérature comme d’organismes vivants (ce que c’est bel et bien, mais que peu de gens savent reconnaître… et, surtout exprimer), dont la réalité alterne doutes et réussites, incertitudes, flottements, puis coups d’éclat. L’art sait où il va, et Michel Lord en retrouve la trace, peu importe où il dépose un texte, une aventure, une intrigue, un personnage. Et, comme doit le faire un critique (un vrai critique, qui sait aussi bien écrire qu’il sait lire), il nous indique où regarder, et (sans pourtant jamais pontifier) comment voir pour tout voir : un homme de lettres qui, par la largeur de ses vues, la qualité de son travail et ses propres dons de narrateur, justifie à sa façon l’écriture persistante (et triomphante) de ceux qui écrivent.

Ce que j’offre dans ce qui suit n’est pas une anthologie ni un dictionnaire, mais une série de réflexions d’un amateur de nouvelles qui suit depuis plus de trente ans avec attention la production de la nouvelle québécoise qui, partie de peu au milieu du XIXe siècle, s’est développée petit à petit comme une des pratiques majeures de la littérature québécoise.
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25 ans de nouvelles québécoises
par ses meilleurs nouvelliers et nouvellières
(1996-2020)

Essai

michel lord

Les cinq années qui ont marqué la fin du siècle dernier et les 20 premières années de notre siècle sont la plus belle illustration de la modernité du genre. Michel Lord a constitué ici un volume où il recense pas moins de 160 recueils écrits par 71 auteurs et autrices québécois. Et ce livre, cette somme, se lit comme un roman.

L’écrivain et critique Michel Lord, qui a consacré son existence au genre bien particulier de la nouvelle, situe les oeuvres dans leur contexte, éclaire le lecteur sur la vie des auteurs et montre à quel point s’affirme le genre littéraire dans lequel les auteurs québécois manifestent un génie remarquable : astuces narratives, critiques sociales, même confessions dans un mode d’autofiction ou d’autodérision, création d’un autre univers, la nouvelle québécoise et les nouvelliers et nouvellières n’ont de limites que l’imagination. Et cette imagination paraît sans frontières.

Michel Lord nous présente brillamment, avec justesse et passion, les oeuvres québécoises les plus marquantes et les auteurs de nouvelles les plus forts, dans une écriture vive et intelligente pour le plus grand plaisir de lecture.

2022 | ISBN: 978-2-924758-67-0 | les Éditions de la Grenouillères

À propos de 25 ans de nouvelles québécoises par ses meilleurs nouvelliers et nouvellières (1996-2020)

Avec Michel Lord comme guide, on entreprend un périple embrassant plus large que les seules vingt-cinq années annoncées dans le titre. C’est que le quart de siècle qu’il revisite a pris naissance à même un terreau riche où tant et tant de nouvelles plongent profondément leurs racines. Des liens sont mis en évidence par le spécialiste, liens souvent très étroits entre les auteurs qu’il présente.

Les amateurs de nouvelles consulteront avec bonheur ce répertoire. Les enseignants des niveaux secondaire et collégial s’en inspireront. Les écrivains eux-mêmes y trouveront leur profit.

Article complet

« Et ce livre, cette somme, se lit comme un roman. » Louis-Philippe Hébert, éditeur

Comme il a raison, cet éditeur, et comme il mérite qu’on le lui dise ! Car cette rétrospective aurait pu n’être qu’un catalogue pour érudits. Mais Michel Lord a toujours parlé de livres et de littérature comme d’organismes vivants (ce que c’est bel et bien, mais que peu de gens savent reconnaître… et, surtout exprimer), dont la réalité alterne doutes et réussites, incertitudes, flottements, puis coups d’éclat. L’art sait où il va, et Michel Lord en retrouve la trace, peu importe où il dépose un texte, une aventure, une intrigue, un personnage. Et, comme doit le faire un critique (un vrai critique, qui sait aussi bien écrire qu’il sait lire), il nous indique où regarder, et (sans pourtant jamais pontifier) comment voir pour tout voir : un homme de lettres qui, par la largeur de ses vues, la qualité de son travail et ses propres dons de narrateur, justifie à sa façon l’écriture persistante (et triomphante) de ceux qui écrivent.

Lettre de Maurice Émond

Avril 2021

Cher Michel,

Après plusieurs semaines d’attente, j’ai enfin reçu ton livre, « Sortie 182 pour Trois-Rivières ». Je l’ai lu d’une traite tant il me retenait. J’en reste profondément remué, encore sous le charme de tes propos, de ton style unique et original aux magnifiques longues phrases «en équilibre impondérable», dirait Saint-Denys-Garneau, phrases qui prennent aisément et comme naturellement leur envol, s’amplifiant harmonieusement sans jamais perdre le fil qui les porte jusqu’au point final. Comme une longue et profonde respiration. Ils sont peu nombreux ceux qui peuvent écrire avec une telle maîtrise. Ta culture est vaste, grand lecteur que tu es, grand mélomane aussi, ce qui donne du rythme et de la profondeur à tes propos.

Ce n’est pourtant pas la première fois que je te lis et j’ai déjà dans le passé vanté tes mérites, ne serait-ce qu’à la lecture de ta maîtrise, puis de ton doctorat que je qualifiais non seulement de remarquable mais d’une contribution unique à ton domaine de recherche et dont je recommandais la publication. Mais je découvre cette fois tout autre chose, un écrivain véritable, la voix d’un homme qui ose se livrer sans fard, qui dit vrai, qui trouve sa propre tonalité et son originalité avec une sensibilité exquise, une authenticité rare. Tes connaissances littéraires et autres auraient pu venir encombrer ton propos ou l’enjoliver en quelque sorte, faire montre d’érudition. Il n’en est rien. Bien au contraire, elles font partie de la fibre de ton écriture, en sont la sève même. Si tu sais reconnaître tes forces, tu ne masques guère tes faiblesses, tu ne te donnes pas «le beau rôle non plus». Se dégage alors un climat de vérité, d’intimité, de complicité. Tu es libéré des contraintes académiques ne gardant que la joie d’écrire ces retrouvailles avec les personnages et les événements de ta vie passée. J’ai lu avec émotion les magnifiques pages que tu as consacrées à ton père, à ta mère, au Colonel Parent, à tes amis, à Metz, à divers lieux de ton enfance…

Que de tragédies dans ta vie! Que de «disparitions, catastrophes et mille merveilles» aussi, comme le dit ton sous-titre. Oui, la vie peut être cruelle et belle. Enchantements et désenchantements se succèdent. Tu dis avoir perdu l’innocence et la foi de ton enfance, mais tu as gardé ton amour absolu de la Beauté, de l’Art, de la Musique, en un mot de la Vie, en particulier de la vie rêvée, « la vraie vie, la vie enfin vécue » comme le disait Proust. Voilà pourquoi tu te sens toujours jeune et « infiniment heureux » dans ton intimité.

En ce monde d’aujourd’hui « e potinages vulgaires, insignifiants, écervelants d’écervelés », ton livre est une bouffée d’espoir, une preuve d’humanité, un régal littéraire, l’oxygène nécessaire à la survie d’une espèce, les dinosaures d’aujourd’hui que nous sommes.

Merci, cher Michel, de nous offrir ce livre généreux, courageux, vrai, émouvant et qui, je l’espère sincèrement, ouvre la porte à plusieurs autres semblables (dont un roman sur les lettres de ta grand-mère)…

Je t’écris toutes ces choses comme elles viennent, avec reconnaissance et en toute mon amitié.

Maurice Émond
Québec, le 13 avril 2021

Un traversée labyrinthique des œuvres d’Anne Hébert, pour mettre en lumière la beauté et la complexité formelle de ses poèmes, ses nouvelles et ses cinq premiers romans, écrits contre vents et marées pour vaincre le silence dans le flot torrentiel des mystères de la parole.
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Anne Hébert contre vents et marées

Une symbiose poético-narrative

michel lord

Par le biais d’une démonstration de type sémiologique, Michel Lord montre ici en quoi la poésie d’Anne Hébert ainsi que ses nouvelles et ses premiers romans révèlent l’ampleur de l’univers narratif et symbolique de cette grande écrivaine. L’ouvrage couvre les écrits initiaux de Hébert jusqu’à son roman Les fous de Basan. L’essayiste ne cherche pas tant à inscrire Anne Hébert dans un courant sociologique donné, mais plutôt à décortiquer sa poétique, de même que ses figures et ses motifs obsédants.

2021 | ISBN: 978-2-807 63-1147 | Lévesque Éditeur 

Revue de presse

« Petits croquis »
pour un grand parcours

Olivier Dumas L’Aut’journal,
Février 2021

Le texte le plus poignant […] demeure celui sur Marie-Thérèse Chauvet, surnommée Sleepy la Goune, une copine qu’il rencontre dans les bureaux de Mainmise à Montréal en 1974. Celle-ci l’héberge dans l’appartement qu’elle partage avec deux des figures marquantes de la revue, Jean Basile (« avec son allure de géant ») et Georges Khal, « les gens les plus accueillants de la terre ». […] Tragique, le dénouement ne laissera personne de glace.

Article complet

Voyage au-delà de soi

Jean-François Crépeau
Le Canada Français, Novembre 2020

Michel Lord déboulonne, à sa façon, le mythe de l’intellectuel vivant sous une cloche de verre, ne s’intéressant pas aux contingences de la vie quotidienne ou aux questions de société. Télécharger le PDF

Récits et nouvelles de véritables disparitions,
de catastrophes et de merveilles parfois indicibles

Denys Gagnon
Novembre 2020

Absolument charmeur et prometteur, le sous-titre donne déjà le ton à un texte qui se déroule ensuite comme une belle promesse tenue, et qui évite les pièges pontifiants de l’apologie, ou d’une démonstration qui empile preuves sur preuves, et justifications sur justifications. Suite

Lettre de Jean‑Claude Susini et Nathalie Dolbec

Novembre 2020

…J’ai été piégé, croyant au départ que ces quelque quarante « vignettes » (pour parler vulgaire) m’autorisaient une lecture commodément fragmentée. Eh bien non, comme dans les Kinderszenen du père Schumann, un appel d’air m’entraînait de l’une à l’autre. Un vent de fraîcheur, de colère, ou de « douce folie », au choix. Un régal. Suite

Culture hebdo

Novembre 2020

Un livre ouvert – La marque distinctive du gars, c’est qu’il est tout en transparence … Mettez son livre au-dessus de votre pile d’achats, vous ne serez pas déçus. L’authenticité est chose précieuse et rare. Il est peut-être l’homme honnête que cherchait Diogène dans l’Antiquité. Lien

Revue de presse

Lettre de Maurice Émond

Avril 2021

… Je l’ai lu d’une traite tant il me retenait. J’en reste profondément remué, encore sous le charme de tes propos, de ton style unique et original aux magnifiques longues phrases « en équilibre impondérable », dirait Saint-Denys-Garneau, phrases qui prennent aisément et comme naturellement leur envol, s’amplifiant harmonieusement sans jamais perdre le fil qui les porte jusqu’au point final. Comme une longue et profonde respiration. Suite

« Petits croquis »
pour un grand parcours

Olivier Dumas L’Aut’journal,
Février 2021

Le texte le plus poignant […] demeure celui sur Marie-Thérèse Chauvet, surnommée Sleepy la Goune, une copine qu’il rencontre dans les bureaux de Mainmise à Montréal en 1974. Celle-ci l’héberge dans l’appartement qu’elle partage avec deux des figures marquantes de la revue, Jean Basile (« avec son allure de géant ») et Georges Khal, « les gens les plus accueillants de la terre ». […] Tragique, le dénouement ne laissera personne de glace.

Article complet

Voyage au-delà de soi

Jean-François Crépeau
Le Canada Français, Novembre 2020

Michel Lord déboulonne, à sa façon, le mythe de l’intellectuel vivant sous une cloche de verre, ne s’intéressant pas aux contingences de la vie quotidienne ou aux questions de société. Télécharger le PDF

Récits et nouvelles de véritables disparitions,
de catastrophes et de merveilles parfois indicibles

Denys Gagnon
Novembre 2020

Absolument charmeur et prometteur, le sous-titre donne déjà le ton à un texte qui se déroule ensuite comme une belle promesse tenue, et qui évite les pièges pontifiants de l’apologie, ou d’une démonstration qui empile preuves sur preuves, et justifications sur justifications. Suite

Lettre de Jean‑Claude Susini et Nathalie Dolbec

Novembre 2020

…J’ai été piégé, croyant au départ que ces quelque quarante « vignettes » (pour parler vulgaire) m’autorisaient une lecture commodément fragmentée. Eh bien non, comme dans les Kinderszenen du père Schumann, un appel d’air m’entraînait de l’une à l’autre. Un vent de fraîcheur, de colère, ou de « douce folie », au choix. Un régal. Suite

Culture hebdo

Novembre 2020

Un livre ouvert – La marque distinctive du gars, c’est qu’il est tout en transparence … Mettez son livre au-dessus de votre pile d’achats, vous ne serez pas déçus. L’authenticité est chose précieuse et rare. Il est peut-être l’homme honnête que cherchait Diogène dans l’Antiquité. Lien